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— Début de la traduction —

Quand le messager d’Allah nommait un émir à la tête d’un groupe de combat, il lui conseillait de craindre Allah et de bien s’occuper des musulmans qui étaient avec lui puis :

« Fais la razzia au nom d’Allah dans la voie d’Allah. Tuez celui qui ne croit pas en Allah. N’abusez pas, ne trahissez pas, ne faites pas de mises en scènes avec les corps et ne tuez pas d’enfants.

Si vous rencontrez votre ennemi parmi les polythéistes, appelez-les à prendre l’une des trois options. S’ils acceptent, acceptez-vous aussi et cessez de les combattre.

{1 -} Invitez-les l’islam. S’ils acceptent {l’islam}, acceptez d’eux vous aussi et invitez-les à migrer depuis leurs maisons, aux maisons de ceux qui ont migré. Et informez-les que s’ils acceptent, ils auront les droits et les devoirs des immigrés. S’ils refusent d’immigrer, informez-les qu’ils seront comme les bédouins musulmans. C’est-à-dire qu’ils seront considérés comme musulmans mais ils n’auront pas de part dans le butin sauf s’ils font le djihad avec les musulmans.

{2 -} S’ils refusent, demandez-leur de vous payer une jiziya. S’ils acceptent, acceptez-vous aussi et cessez de les combattre.

{3 -} S’ils refusent, demandez l’aide d’Allah et tuez-les [1].

— fin de la traduction —

 

Notes de traduction

[1] : Le mot « qital » est souvent traduit par « combat » afin d’adoucir le sens. Mais combat dans le sens guerrier du terme se dit « harb ». Le « qital » vient du verbe « qatl » qui veut dire « tuer ». La traduction la plus proche de « qital » serait « tuerie ». On peut aussi parler de « combat ou guerre d’extermination ». Et dans la pratique, c’est ce qui se passait : les vaincus étaient exterminés (hommes, enfants pubères (leur pantalons étaient baissés pour vérifier), femmes qui combattent), leurs femmes et enfants non pubères distribués – ainsi que les biens – à ceux qui ont fait la razzia. Ces femmes et enfants étaient comptés en têtes. Le cinquième revenait traditionnellement au calife (sur la base que de son vivant, le prophète prenait également le cinquième).

 

Page(s) :

djihad offensif

Cliquez pour agrandir (page 828)

djihad offensifCliquez pour agrandir (page 829)

 

Source :

Sahih Muslim

De : Muslim ibn al-Hadjaj

Pages 828 et 829 (Chapitre du djihad)

 

Analyse :

Il n’y a pratiquement aucun livre de hadith, de sira ou de charia qui ne parle pas de ces trois options offensives :

1 – se convertir à l’islam (et donc payer une zakat et offrir ses enfants pour faire le djihad)

2 – ne pas se convertir à l’islam mais payer une djizia (donc payer ici aussi)

3 – se faire exterminer

On remarque que les trois conditions se résument à : payez ou on vous tue an nom de Dieu.

L’islam ne semble pas exceptionnellement désireux de convertir. Il est prêt à accepter une compensation financière à ceux qui ne croient pas en lui.

On voit ici clairement que le djihad n’est pas défensif mais offensif. Le djihad a toujours été pratiqué pour attaquer des populations voisines ou lointaines et les soumettre au paiement ou les massacrer.

NB : Sahih Muslim est l’un des livres fondateurs de l’islam sunnite. Nul ne peut rejeter Sahih Muslim sans sortir du sunnisme et dire « je ne suis pas sunniste »

 

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Sahih-Muslim

(Cliquez sur l’image pour ouvrir le PDF dans votre navigateur)

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