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— Début de la traduction —

1735 – Question : les animaux illicites, c’est ce qu’Allah a énoncé dans Son livre et ce que les Arabes trouvaient bon est Hallal. Et ce qu’ils appelaient « mauvais » est le non hallal conformément à ce que dit Allah : « leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises » [1]

Il veut dire : Ce qu’Allah a indiqué dans Son livre par « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah » [2] Et au-delà de cela, ce que les Arabe trouvent bon est hallal d’après ce qu’Allah dit « leur rend licites les bonnes choses ». […] et ce que les Arabes détestent est illicite d’après ce qu’Allah dit « leur interdit les mauvaises ».

Et ceux dont le gout est considéré sont les citadins du Hedjaz [3] parce que le livre leur a été révélé, il s’adresse à eux et la sunnah s’adresse à eux. Donc leurs termes {du Coran et de la Sunnah} reviennent aux conventions de ces gens à l’exclusion des autres.

On ne considère pas le gout des habitants des campagnes parce que, par nécessité, ils mangeaient ce qu’ils trouvaient. […]

Et ce qu’on trouve chez les citadins musulmans de ce que les habitants du Hedjaz ne connaissent pas, il faut le comparer à ce qu’il lui ressemble au Hedjaz.

— fin de la traduction —

 

Notes de traduction

[1] : Extrait du verset 7:157 (voir)

[2] : Extrait du verset 5:3 (voir)

[3] : Ancien nom de l’Arabie Saoudite

 

Page(s) :

qodama-13-316-

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Source :

Al Moghni Fi al-Fiqh

De: Ibn Qodama

Volume 13, page 316 (question 1735)

 

Analyse :

Beaucoup de musulmans cherchent à défendre le concept d’un « islam universel ». La lecture de ce livre de Sharia ne permet pas de soutenir cette théorie.

On voit que pour définir la nourriture hallal et non-hallal, Dieu a simplement regardé le gout des habitants des villes d’Arabie Saoudite puis Il a imposé leurs habitudes alimentaires au reste de l’humanité.

Ibn Qodama base sa logique sur le verset qui dit qu’Allah a simplement rendu hallal les bonnes choses et interdit les mauvaises choses. Il se dit que le concept de bonnes et de mauvaises choses varie d’un peuple à l’autre, il faut donc trouver un peuple dont les gouts servent de modèle.

Sous cet angle, l’islam devient un suprématisme Arabe qui considère un petit groupe humain comme modèle absolu. Dans un registre similaire, il faut aussi savoir que le calife doit être aussi Arabe peu importe quel peuple il gouverne.

 

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Ibn-Qodama-al-Moghni-volume-13

(Cliquez sur l’image pour ouvrir le PDF dans votre navigateur)

 

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