— début de la traduction —
29 – L’homme veut acheter une esclave et la touche
20598 – Ali bin Moushir nous a parlé, d’après Ubaydullah, d’après Nafi’a, d’après Ibn Omar [1] :
Quand il cherchait à acheter une esclave, il posait sa main sur ses fesses, ou entre ses cuisses et parfois il dévoilait ses jambes
[…]
20600 – Waki’a nous a parlé, d’après Abdallah bin Habib, d’après Abi Jaffar : il a demandé le prix d’une esclave en posant ses mains sur sa poitrine et ses seins
20601 – Ibn Moubarak nous a parlé, d’après al-Awzaii [2] qui a dit : J’ai entendu Ata qui a reçu une question au sujet des femmes esclaves qui se vendent à la Mecque, il a déconseillé de les regarder sauf pour celui qui veut en acheter.
— fin de la traduction —
Notes de traduction :
[1] : Ibn Omar, c’est-à-dire “le fils d’Omar”. Il s’agit du fils d’Omar ibn al-Khattab. Le second calife. C’est pour cette raison que les commençants lui laissent de l’espace avec autant de déférence.
[2] : Awzâ’î est un juriste musulman né environ 75 ans après la mort du prophète [wiki : ar, fr]
[3] : Ata bin Rabah est un juriste musulman né environ 15 après la mort du prophète. Est une source importante de hadith et d’Histoire de cette époque [wiki : ar, en]
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Source:
Moussanaf ibn Abi Chayba
De : Ibn abi Chayba (ou aussi: Ibn abi Shayba)
Volume 7, page 119
Analyse:
Nous sommes dans les années qui ont suivi la mort du fondateur de l’islam et à la Mecque. Les récits viennent d’hommes qui sont des sources de premier plan. Et que disent-ils ? Pas un mot contre l’esclavage. Au contraire, on voit que cette pratique est banale.
Rien que ce tome de Ibn abi Shayba comporte des dizaines de points sur le commerce d’esclaves mais pas une seule fois il y a remise en question de l’esclavage.
Encore une fois, ces filles étaient kidnappées lors de guerres et razzias. Ceux qui partaient combattre étaient payés en butin et des livres entiers ont été écrits sur comment partager les biens, les femmes et les enfants de l’ennemi vaincu.
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