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— début de la traduction —

Al-Fadhl bin Mohammed al-Chaarani : j’ai entendu Yahia bien Aktham dire :

J’ai été le compagnon de Waki’a en ville et en voyage. Il jeunait l’éternité et finissait le Coran chaque nuit.

J’ai dit : quel culte auquel il se soumet ! Le prophète a interdit de jeuner l’éternité et lire le Coran en moins de 3 jours. […]

Et avec cela, Waki’a buvait avec assiduité le vin de Kouffa dont l’excès rend ivre.

— fin de la traduction —

 

Page(s):

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Source:

Siyar Aalaam al Noubala’a

De: al-Dhahabi (1274 – 1348 Damas)

Page 4122

 

Analyse:

Dans ce site, vous allez souvent voir des hadiths d’après Waki’a. C’est une personnalité inévitable qu’on retrouve abondamment dans les chaines de narration des livres islamiques y compris Sahih Muslim et Sahih Boukhari.

On peut s’attendre des gens qui véhiculent le message islamique qu’ils soient eux-mêmes carrés vis-à-vis des pratiques de cette religion. Or, Waki’a, nous apprend-t-on, buvait du vin et avec une certaine assiduité. L’auteur ne nous dit pas qu’il était franchement alcoolique, mais le texte laisse penser à une forme d’excès ou tout du moins une relation conflictuelle avec l’alcool.

Au passage, on apprend aussi qu’il jeunait tous les jours ce qui est interdit en islam.

Orthographe du nom en Arabe : وكيع بن الجراح

 

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Siray-aalam-al-noubalaa-Dhahabi

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3 COMMENTS

  1. Tous ces articles me confortent de plus en plus à croire que les religions, toutes les religions, sont des inventions humaines ! Maintenant, y-a-t-il un dieu, n’y en a-t-il pas, y en a-t-il plusieurs, etc… Ce sont des questions que je ne me pose plus depuis longtemps, pour lesquelles je sais que je n’aurais jamais de réponses de mon vivant et peut-être pas davantage après ma mort et cela ne me dérange nullement et ne m’empêche pas d’essayer de vivre heureux tout en m’évertuant à faire le bien le plus possible et le mal le moins possible ! Et ce n’est déjà pas si mal !

    • Je partage aussi cette vision, maintenant on peut enfin comme Nietzsche construire une philosophie d’amour baser sur l’humain, en donnant de l’importance à la vie d’ici bas et de la valeur à chaque vie humaine.

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