SHARE

— Début de la traduction —

– Et parmi elles : Labiba la servante de Bani Mouamil bin Habib bin Adi bin Kaab.

Elle est rentrée dans l’islam avant Omar Ibn al-Khattab.

Omar la torturait. Quand il s’arrêtait, il disait : je ne t’ai laissée que parce que ça commence à m’ennuyer.

Elle lui répondait : Dieu te fera la même chose si tu ne rentres pas dans l’islam. Abu Bakr l’a achetée et puis l’a libérée.

 

– Et parmi elles : Zinira. Elle appartenait à Bani Adi. Omar la torturait. Il été aussi dit qu’elle appartenait à Bani Makhzoum et Abou Jahl la torturait jusqu’à ce qu’elle perde la vue. […]

Abu Bakr l’a achetée et puis l’a libérée.

— Fin de la traduction —

 

Page(s) :

Omar ibn al-Khattab frappe les femmes

Cliquez pour agrandir la page

Omar torture des femmes

Cliquez pour zoomer encore…

 

 

Source :

Al Kamil fi al Tarikh

De : Ibn al-Athir

Page 208

 

Analyse :

L’historien sunnite Ibn al-Athir nous place ici dans la période du début de l’islam et cite les gens qui ont été martyrisés pour avoir suivi la nouvelle foi. Le futur calife Omar n’est pas musulman encore mais on retrouve chez-lui cette tendance qui ne le quittera jamais : il violente les femmes les plus faibles. Ici, il s’attaque à des sans grades, des servantes / esclaves, qu’il se fait un plaisir de torturer parce que personne ne va se mouiller pour elles.

Son ami Abu Bakr – future calife aussi – semble le couvrir en les rachetant pour les libérer. Probablement Omar les laissait dans un tel état qu’elles ne pouvaient plus travailler. La seule façon d’avoir la paix avec le proprio qui considérait qu’on endommage son personnel ou sa propriété privée, était de lui rembourser le prix de l’esclave. D’où le « il les rachète et les libère ».

 

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Al-Kamil-fi-Al-Tarikh

(Cliquez sur l’image pour ouvrir le PDF dans votre navigateur)

 

Articles Connexes : 

Le Caliphe Omar frappe Aicha la femme du prophète

Le Caliphe Omar frappe des femmes encore

3 COMMENTS

LEAVE A REPLY