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— Début de la traduction —

321  – Chapitre « vous coupez vos liens de parenté »

4552 : nous avons été informés par Khalid bin Moukhlid : nous avons été informés par Souleymane : nous avons été informés par Muawiya bin Abi Mouzrid, d’après Saïd bin Yassar, d’après Abi Hourayara que le prophète a dit :

Dieu a créé la Création. Quand il a fini, l’utérus s’est levé et il a pris Dieu à la taille !

Dieu dit : quoi ?

L’utérus dit : ceci est la place de celui qui te demande protection contre la coupure [1]

Dieu a dit : tu ne veux pas que je me lie à celui qui se lie à toi ?

L’utérus dit : oui, mon Dieu !

Dieu répond : il en sera ainsi !

— Fin de la traduction —

 

Notes de traduction :

[1] : Ecrit ainsi dans le texte original. La phrase est un peu confuse mais même en Arabe elle sonne pareillement confuse.

 

Page(s) :

 Tajsim

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Source :

Sahih Boukhari

De : al-Boukhari

Page 1828 (Chapitre du Tafsir / Sourat Mohammed, verset 22)

 

Analyse :

Chez les anciens Arabes, on disait « couper les liens de l’utérus » pour signifier couper les liens de parenté. C’est-à-dire les liens qui se forment par la fréquentation du même utérus. Souvent ils disaient tout simplement « liens de l’utérus » pour signifier liens de parenté. Lier l’utérus est le contraire de couper l’utérus. Dans ce sens, « lier l’utérus » veut dire maintenir et nourrir les liens familiaux.

Ici, quelqu’un semble avoir pris cette expression figée au sens littéral. On a Dieu qui se bat avec un utérus qui parle ! Ce n’est pas la première fois que ceci arrive. On dirait que l’auteur de Boukhari connaissait bien la langue Arabe mais n’était pas toujours familier de leurs expressions. Un peu comme une personne qui apprendrait le Français mais sans jamais mettre les pieds dans un pays francophone. Une telle personne aurait tendance à prendre tout pour argent comptant.

Monsieur Boukhari est né à Samarkand, en Ouzbékistan. Même s’il a voyagé à travers la Perse, jusqu’à la Mecque, Médine et l’Egypte, l’Arabe ne pouvait pas être sa langue maternelle.

Bien sûr, cela est juste une remarque. Il a peut-être très bien compris l’expression et sait très bien ce qu’il veut dire. De toute manière, en islam, ce que dit le livre Boukhari est authentique et à prendre tel qu’il est.

Allah est donc un grand bonhomme qui a un corps comme vous et moi. Ceci est confirmé tout le temps par les récits islamiques. Nous sommes loin de l’image de monothéisme absolu que le sunnisme veut se donner. La première règle du monothéisme est de dissocier Dieu (tanzih) des caractéristiques des créatures. Cette règle est bafouée à de nombreuses reprises.

Au travers des récits, on va apprendre que le Dieu de l’islam sunnite a des jambes, des mains, des doigts (cinq !), des dents… en on arrivera jusqu’à la couleur de ses habits et la matière de ses chaussures.

NB: Boukhari cite cette histoire dans le contexte du verset 47:22

q-47-22

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Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

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