— début de la traduction —
Point sept : l’illicite qu’on considère de manger se divise en deux catégories :
– ce qui rend ivre
– le reste
Tout est autorisé à condition de ne pas gâcher une personne protégée. Celui qui est dans la nécessité, a le droit – avec certitude – de tuer un ennemi, ou un apostat et de le manger. Et également {tuer pour manger} le fornicateur marié, le combattant ennemi ainsi que celui qui délaisse la prière et c’est ce qui est le plus vrai à leur sujet.
Et s’il a une dette de sang envers une personne et qu’il se trouve dans la nécessité, il a le droit de tuer et de manger cette personne même sans la présence d’un juge.
Et la femme qui fait la guerre ainsi que les enfants des non musulmans qui refusent l’islam [1], dans le « Tahdib » [2] il est dit qu’il est interdit de les tuer pour la nourriture. Mais l’imam al-Ghazali l’a autorisé [3] {de les tuer pour la nourriture} parce que ce ne sont pas des personnes protégées.
— fin de la traduction —
Notes de traduction :
[1] : Dans le texte en Arabe il est écrit « Ahl al-Harb » ce qui veut dire les « les habitants de la maison de la guerre ». Les califes musulmans envoyaient des émissaires partout (jusqu’en Chine !) pour leur proposer des choix simples :
– Se convertir à l’islam. Ceci implique automatiquement de payer une taxe (zakat) au calife, lui donner des jeunes pour sa guerre, lui offrir des femmes, des terres, obéir a ses ordres… etc.
– Ne pas se convertir à l’islam mais accepter sa domination. Ceci implique de payer une taxe (jiziya) et de devenir étranger et humilié dans son pays (l’humiliation est une partie intégrante de la dhimmitude). L’humiliation passe par des interdits ou des obligations vestimentaires, l’interdiction d’utiliser une selle sur son cheval, l’interdiction de construire ou de réparer ses temples, le devoir de se lever et de laisser la place quand les musulmans arrivent dans un lieu public… etc.
– Si le pays n’accepte aucune des conditions ci-dessus, il devient une « dar al-Harb » ou « maison de la guerre ». A ce moment, si ses habitants ne peuvent pas se défendre par la force, ils vont se retrouver massacrés, pillés et leurs femmes et enfants vendus en esclaves.
Remarquez que l’islam sunnite est officiellement en guerre contre toute l’humanité qui ne lui ai pas soumise par le paiement d’une taxe à ses califes (zakat ou jiziya). C’est Dieu qui a dit à ses représentants d’aller attaquer l’humanité pour qu’elle croie en Lui.
[2] : C’est le livre d’Ibn Hajjar al Asqalani « Tahdib al-Tahdib ». C’est un livre de Charia. Des extraits bientôt sur Islamlab.
[3] : Al-Ghazâlî (1058 – 1111) est un pilier de l’islam sunnite. Il est appelé « l’Honneur de la Oumma » ou bien « le Mufti de la Oumma » ou bien « l’Imam des imams de la religion »… etc. [wiki : ar, fr, an]
Page(s):
Cliquez pour agrandir
Source:
Rawdat at-Talibine
De : Imam al-Nawawi (1233 – 1278; Damas) [wiki: ar, fr, an]
Volume 2, page 550
NB : Al-Nawawi est un pilier du sunnisme. Son œuvre la plus connue est une immense encyclopédie où il explique – hadith par hadith – le livre de Sahih Muslim.
Analyse:
Ici, on ne parle pas d’anthropophagie simple. C’est-à-dire manger des morts en cas de grande nécessité (guerres, famines… etc.). Ici, nous sommes plus loin dans le cannibalisme : on parle d’abattage rituel d’humains pour les manger ! Même les enfants, pour peu qu’ils vivent dans un pays qui n’accepte pas l’islam comme religion d’Etat, ils peuvent être tués et mangés en cas de nécessité.
Egalement peut-être mangé le musulman qui délaisse la prière ! En islam, on ne prie pas Dieu parce qu’on a besoin de Son aide ou de Son réconfort, mais parce que c’est obligatoire. En plus, comme la prière musulmane se fait en groupe ET à la mosquée, ceci permettait aux califes de réunir les gens 5 fois par jour pour une sorte de comptage comme dans les prisons de haute sécurité. Celui qui ne prie pas, rend sa chair hallal en cas de nécessité.
C’est quoi cette nécessité ? On peut comprendre qu’une personne mange un mort pour sauver sa vie. Mais tuer une personne dans le but de s’en nourrir et sauver sa propre vie ? Pourquoi la vie de l’autre serait-elle moins importante ?
Aucune personne dans son état psychique normal n’aurait donné le moindre crédit à ces grimoires. Malheureusement, ils ont été subventionnés, réimprimés et offerts à des sociétés comme des sources de lumière, de justice et de spiritualité. Depuis leur enfance, des millions de musulmans apprennent à se taire et acquiescer quand des imams sortent des citations de ces livres. Il est temps de les exposer pour ce qu’ils sont.
Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
(Cliquez sur l’image pour ouvrir le PDF dans votre navigateur)
Articles Connexes :
Al Shafii rend le cannibalisme hallal dans l’exégète du Qortobi