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— Début de la traduction —

Al-Zuhuri a narré, d’après al-Saa’ib bin Yazid, il a dit :

Le premier qui a raconté est Tamim al-Daari. Il avait demandé l’autorisation à Omar et ce dernier lui avait accordé sa permission. Il racontait debout.

— fin de la traduction —

 

Page(s) :

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Source :

Siyar Aalaam al Noubala’a

De: al-Dhahabi (1274 – 1348 Damas)

Volume 2, page 447

 

Analyse :

Les Qassassine (ou raconteurs) étaient des colporteurs de légendes, de mythes et d’histoires. Ils officiaient dans les souks, les places publiques et même devant les mosquées. On trouve ce métier jusqu’à maintenant dans certaines endroits en Afrique. La foule écoute le raconteur et lui jette des pièces pour qu’il continue son récit.

Dans les régions sous domination islamique, les raconteurs colportaient des hadiths et des histoires sur le prophète. C’est ce qui se vendait le mieux. Quand 222 ans après la mort du prophète, al-Boukhari a écrit son Sahih, il avait recensé 700’000 hadiths ! Son travail lui permis d’en authentifier un peu plus de 7000. C’est-à-dire le 1%. Les raconteurs sont responsables de cette explosion de hadiths parce qu’ils en créaient pour continuer à captiver les foules.

Ici, on voit Omar, le second calife, autoriser Tamim à exercer son métier de raconteur littéralement sous les murs de la mosquée du prophète.

Malgré qu’il n’ait connu le prophète que sur ses derniers mois de vie, Tamim est une source importante de hadiths sunnites (les chiites le maudissent). On lui doit l’extraordinaire légende de l’abominable Dajjal auquel les musulmans croient jusqu’à nos jours.

Tamim avait fait fortune. La page 447 cite aussi al-Tabarani d’après des hommes du « Sahih » que Tamim avait acheté un habit à 1000 dinars pour faire la prière. 1000 dinars c’était beaucoup d’argent mais c’était le barème pour un hadith raconté à un homme de pouvoir.

Dans le même livre (page 445), il est dit qu’il a participé à rassembler le Coran. L’attribution de ce rôle est un peu excessive au vu de son arrivée tardive à Médine. Il est devenu musulman en l’an 9 de l’Hégire et le prophète des musulmans est mort en l’an 11.

La page 444 dit que Dieu a révélé le verset 13:43 (voir) pour prendre Tamim al-Daari à témoin que le prophète dit vrai : Et ceux qui ne croient pas disent : “Tu n’es pas un Messager”. Dis : “Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)

Encore une fois, comment Allah peut-il prendre à témoin un homme qui vient juste de débarquer ? Un témoin de moralité doit être une personne connue et depuis longtemps. Pour être le témoin de moralité du prophète, il faudrait que la personne soit au moins tout aussi bien connue que lui. Prendre à témoin un type qui vient de débarquer en ville semble un peu léger et désespéré.

NB : le livre dit verset 13:45 mais évoque le 13:43. C’est probablement une faute de l’auteur ou de l’éditeur. La Soura 13 ne comporte que 43 versets.

 

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Siyar-al-Noubalaa-tome-2

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